Nonthapat “Brave” Pulsiri – Lifeboat News: The Blog https://lifeboat.com/blog Safeguarding Humanity Tue, 19 Dec 2023 06:31:50 +0000 en-US hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.3 Art chrétien, exploration spatiale et civilisation humaine https://spanish.lifeboat.com/blog/2023/11/art-chretien-exploration-spatiale-et-civilisation-humaine https://spanish.lifeboat.com/blog/2023/11/art-chretien-exploration-spatiale-et-civilisation-humaine#respond Wed, 22 Nov 2023 12:58:58 +0000 https://lifeboat.com/blog/?p=161838 Auteur: Dr.Nonthapat PULSIRI (La Chaire SIRIUS, France), sous la direction de Dr.Victor DOS SANTOS PAULINO (La Chaire SIRIUS, France)

Langue française vérifiée par MM. Julia GOUT, Institut Catholique de Toulouse

Remarque: Cet article est publié par “Tota Pulchra” au Vatican
Lien: https://totapulchra.news/art-chretien-exploration-spatiale/

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L’être humain est fascinant car il évolue au sein de la société. Cette évolution implique la croyance, la capacité d’adaptation, la résilience et la faculté de croître. De plus, une société bienveillante encouragera également le développement durable en contribuant à la construction de la civilisation et à la paix. Pendant ce temps, l’art est parallèlement en correspondance avec la civilisation humaine puisqu’il reflète et façonne les aspects culturels, sociaux et historiques des sociétés humaines à travers l’histoire.

Cependant, l’art est considéré comme une forme d’amour et de passion, à travers laquelle les artistes s’engagent dans la communication, exprimant leurs idées et perspectives qui résonnent avec leur état d’esprit du moment. Il illumine la progression de la civilisation humaine. Les origines des arts humains, particulièrement les peintures rupestres, remontent à l’époque préhistorique. Ces créations étaient profondément associées aux modes de vie, aux cultures et aux civilisations de cette époque. Parmi les exemples très connus sont inclus la grotte Chauvet en France, la grotte El Castillo en Espagne et la grotte de Bhimbetka en Inde (Fig. 1).

Fig 1: Grotte Chauvet — France (gauche), grotte El Castillo — Espagne (centre), et grotte de Bhimbetka — Inde (droite) / Sources: Ministère de la Culture de France, Science, Wikimedia commons

De plus, les récits théologiques et culturels du christianisme ont contribué à une variété de peintures chrétiennes captivantes, allant de l’art chrétien primitif jusqu’à nos jours. La période de l’art chrétien primitif (IIe au IVe siècle) a prospéré dans les catacombes de Rome et d’autres sites funéraires. Ces peintures-là étaient principalement symboliques et représentaient des scènes dans l’histoire de l’Ancien et du Nouveau Testament. Les peintres se concentraient également sur l’expression de la confiance et de l’espoir de manière discrète au milieu des défis de la persécution et de la mortalité. Ainsi, ces peintures vont au-delà de la simple imagination car elles agissent comme des moyens de communication pour les croyants, leur permettant de se consacrer et de professer leur confiance dans le christianisme. Les scènes peintes présentent aussi la vie de Jésus Christ, comme la nativité, l’enseignement, la crucifixion et la résurrection.

Fig 2. L’art chrétien primitif « Jésus Christ et les Apôtres » à Rome / Source: Wikimedia commons

Après cette période-là, le christianisme s’est tourné vers l’art byzantin (du IVe au XVe siècle) avec l’établissement du christianisme byzantin dans l’Empire Romain d’Orient. Un nouveau style artistique est apparu sous la forme de perspective plate et abstraite, avec des arrière-plans richement ornés et une utilisation extensive de feuilles d’or et de mosaïques pour transmettre les récits. Dans l’ensemble, les peintures influencées par le style byzantin dans le christianisme ne se limitent pas à l’esthétique, puisqu’elles englobent pareillement une connexion spirituelle avec Jésus Christ, la Vierge Marie et les saints, comme illustré sur Fig. 3.


Fig 3. L’art influencé par le style byzantin « Vierge Marie et l’enfance de Jésus » à Venise / Source: Tripadvisor

Pendant la période de l’art byzantin, trois autres formes d’art ont également émergé : l’art roman (XIe au XIIe siècle), l’art gothique (XIIe au XVIe siècle) et l’art de la renaissance (XIVe au XVIIe siècle). Selon la période de l’art roman, le style de l’art a bien prospéré dans les églises, les monastères, les cathédrales et autres espaces sacrés en Europe. De plus, ce style était robuste et direct, illustré par de grandes peintures bi-dimensionnelles et des fresques sur des murs épais. Ces peintures dans cette période représentent généralement l’enseignement du christianisme et la sagesse spirituelle en passant par les scènes bibliques qui inspirent la dévotion, comme illustré sur Fig. 4.


Fig 4. Fresque de style roman « Abside de Sant Climent de Taüll » à Barcelone / Source: Wikipedia

L’art gothique (XIIe au XVIe siècle) a aussi été le témoin d’un changement spectaculaire dans l’art chrétien. De nombreuses églises et cathédrales ont été construites avec une architecture imposante et des vitraux colorés, permettant la représentation de la lumière et de la couleur sur les œuvres d’art. En outre, la lumière et la couleur influencent l’architecture religieuse et le style de peinture, conduisant à une atmosphère plus divine et à une expression spirituelle plus prononcée des personnages et des scènes. En bref, la créativité joue aussi un rôle important dans la création d’œuvres d’art à cette époque, comme illustré sur Fig. 5.


Fig 5. Peinture de style gothique « L’Annonciation » à Sienne / Source: Canvas

Par ailleurs, la période de la renaissance (XIVe au XVIIe siècle) a marqué une transformation profonde de l’art de la peinture en Europe. Les artistes éminents tels que Michel-Ange et Léonard de Vinci ont illustré les thèmes religieux avec un changement de paradigme, en refaçonnant des présentations plus réalistes à travers le prisme de la connaissance précise de l’anatomie et de la fascination humaine. Les personnages bibliques et les événements correspondants ont été représentés avec un sens de l’émotion humaine et du drame, offrant de nouvelles expériences dans le style artistique chrétien, comme illustré sur Fig. 6.


Fig 6. Peinture de style Renaissance « La Création d’Adam » au Vatican / Source: BBC

La période suivante est l’art baroque (XVIIe au XVIIIe siècle) qui met davantage l’accent sur l’aspect émotionnel de l’art chrétien. Les peintures présentaient souvent les moments intenses de la Bible avec une composition dynamique et une utilisation de la lumière et de l’ombre pour générer les émotions des spectateurs. De plus, cela peut leur offrir des expériences plus riches, comme illustré sur Fig.7.


Fig 7. Peinture de style baroque « L’Immaculée Conception » à Madrid / Source: Corpus Christi Catholic Church

En revanche, l’art néoclassique et romantique (XVIIIe au XIXe siècle) a signalé un retour à l’esthétique classique ainsi qu’à l’exploration de l’émotion et de l’imagination. Les thèmes chrétiens ont continué à s’épanouir dans le monde artistique. Cependant, les artistes ont préféré apporter leurs perspectives personnelles et individualistes, en puisant dans les influences des cultures romaine et grecque antiques, pour donner vie à leurs œuvres. La combinaison d’interprétations individuelles basées sur l’histoire et l’imagination a donné naissance à une expression plus innovante des arts chrétiens, comme illustré sur Fig. 8.


Fig 8. Peinture de style romantique « L’Angélus » à Paris / Source: Wikipedia

A l’heure actuelle, nous sommes dans la période de l’art chrétien moderne et contemporain (du XXe siècle) qui élève les mouvements artistiques et l’expression individuelle à de nouveaux sommets d’expériences. Les artistes adoptent des approches abstraites, surréalistes et conceptuelles afin de transmettre l’histoire du christianisme, en reflétant des expériences plus diversifiées. Cette circonstance montre que les artistes modernes ont tendance à valoriser des idées fondées sur les avancées de la science et de la technologie pour la création de leurs œuvres. En outre, les progrès dans l’exploration spatiale inspirent de nombreux artistes à réfléchir au-delà du domaine terrestre, à inclure l’espace, et leur permettent de créer de nouvelles peintures et œuvres d’art chrétiennes grâce aux nouvelles découvertes scientifiques. Par exemple, « La Cathédrale Spatiale » de Robert McCall transcende l’art chrétien par la peinture sur verre teinté, offrant l’expérience d’une spiritualité cosmique et de l’exploration divine de l’espace au-delà de l’atmosphère terrestre, comme illustré sur Fig. 9.


Fig 9. Peinture de style moderne « La Cathédrale Spatiale » en Arizona / Source: Scottdale Progress


En conclusion, d’après l’évolution historique de l’art chrétien jusqu’à aujourd’hui, le style de peinture a changé avec le mode de vie, la culture et la civilisation. D’ailleurs, la signification du christianisme persiste au sein de nous « les Chrétiens », visant à partager l’amour de Dieu et sa grâce du pardon. Les artistes modernes concernés par le christianisme devront considérer de transmettre en continu la sagesse spirituelle avec passion pour adresser leurs messages au public. En même temps, les avancées dans le domaine de la science et de la technologie remodèleront les idées pour la création de nouvelles œuvres d’art, notamment les peintures. Cela soulève donc une question qui engendre un sentiment d’anticipation, surtout lorsque la civilisation humaine évolue vers un niveau supérieur, tel que l’expansion dans l’espace : « accepterons-nous à l’avenir un nouveau style d’art chrétien, qui évoluera par rapport à ceux du passé ? »

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Comment les activités spatiales peuvent-elles évoluer vers plus de durabilité ? https://spanish.lifeboat.com/blog/2023/04/comment-les-activites-spatiales-peuvent-elles-evoluer-vers-plus-de-durabilite Sun, 23 Apr 2023 11:13:14 +0000 https://lifeboat.com/blog/?p=162659

Remark: This article is from The Conversation France written by Victor DOS SANTOS PAULINO & Nonthapat PULSIRI (V&N) — Experts from Toulouse Business School and The SIRIUS Chair (France)

Lorsque nous parlons d’espace, nous pensons aux étoiles que nous voyons la nuit ou à de bons films de science-fiction. Or, l’espace comprend également tous les satellites et engins qui sont lancés depuis la Terre. Dans certains engins spatiaux, il y a des astronautes, comme l’Américaine Christina Koch ou le Français Thomas Pesquet, qui voyagent pendant plusieurs jours ou mois pour de nombreuses missions.

Pendant ce temps, plus de 8 000 satellites non habités opèrent sur les orbites terrestres pour améliorer la vie quotidienne. Par exemple, les satellites de communication contribuent à améliorer l’accès à Internet dans les zones blanches, les satellites d’observation sont essentiels pour les prévisions météorologiques et les satellites de navigation (GPS) sont indispensables pour les besoins de transport actuels et futurs tels que les véhicules autonomes.

Les progrès dans le secteur spatial offrent aujourd’hui de nouvelles opportunités dans la mise en orbite de constellations de milliers de satellites (par exemple, la flotte Starlink lancée par SpaceX, la société de l’homme d’affaires américain Elon Musk) ou encore dans l’exploitation minière spatiale et le tourisme spatial. Certains pays (dont la France et les États-Unis) ont par ailleurs annoncé que soutenir leur écosystème spatial constituait une priorité pour dynamiser l’économie.

Des sociétés comme SpaceX ou encore Blue Origin, lancée par le milliardaire américain Jeff Bezos, peuvent en effet stimuler les modèles d’affaires d’autres entreprises dans des secteurs non spatiaux comme ceux de la logistique et de l’énergie. Ces nouveaux entrants contribuent ainsi à élargir l’impact des activités spatiales à d’autres secteurs.

Plus de 3 300 satellites non opérationnels en orbite

Dans le même temps, la société civile apparaît cependant de plus en plus préoccupée par les problèmes croissants de développement durable dans les activités spatiales.

Le premier problème identifié concerne les débris spatiaux, qui sont des objets fabriqués par l’homme se trouvant en orbite terrestre et n’ayant plus de fonction utile. Ces objets comprennent des satellites non opérationnels, des étages de lanceurs abandonnés, des fragments de satellites mis hors service et même le résultat de collisions entre objets spatiaux.


À lire aussi : Les satellites Starlink nous empêcheront bientôt d’observer les étoiles


Imaginez que plus de 30 000 débris spatiaux nuisibles et 3 364 satellites non opérationnels peuvent aujourd’hui entrer en collision avec les 4 852 satellites opérationnels, et que toutes leurs fonctions utiles à la vie quotidienne disparaissent. Cela désorganiserait des pans entiers de la société comme les transports, la sécurité nationale, ou encore la finance.

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Certaines activités spatiales ont également un impact écologique sur l’environnement terrestre, tel que la pollution de l’air, de l’eau et des sols. Par exemple, les substances toxiques potentiellement libérées par le tourisme spatial font encore l’objet de débats animés sur la légitimité environnementale de développer ces nouvelles activités. Par conséquent, les activités spatiales ne concernent pas que la communauté spatiale, elles concernent tout le monde.

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Pour aider à trouver des solutions, nous suggérons trois axes de travail prometteurs sur la base de nos récents travaux de recherche : (1) la collaboration, (2) les technologies spatiales vertes et (3) les politiques de soutien.

Le soutien de la société civile en jeu

La collaboration constitue une première solution qui doit s’envisager via l’interaction de cinq parties prenantes clés : les gouvernements, le monde universitaire, l’industrie, la société civile et les acteurs environnementaux comme les organisations non gouvernementales (ONG). Cependant, alors que l’industrie a déjà pris conscience des problèmes, le rôle des institutions académiques dans la collaboration reste incomplet. Les progrès concernent aujourd’hui notamment l’identification des débris, la gestion du trafic spatial, l’enlèvement des débris et la maintenance en orbite.


À lire aussi : Pollution dans l’espace : et si on taxait ?


La deuxième solution consiste à développer des technologies spatiales vertes qui vont minimiser l’émission de pollutions lors de la conduite des activités. Ces technologies peuvent être liées à l’écoconception et au développement de technologies spatiales respectueuses de l’environnement, telles que la propulsion verte, l’énergie propre, les matériaux non toxiques et l’enlèvement des débris spatiaux.

Enfin, la dernière solution suppose la mise en œuvre de politiques de soutien à l’innovation qui à la fois encouragent la commercialisation de l’espace en tant que nouveau moteur économique et renforcent la nouvelle dynamique durable des activités spatiales. Par exemple, des politiques d’innovation verte visant à aider les petites et moyennes entreprises ayant des technologies à faible impact environnemental. En outre, il convient d’aligner ces politiques sur les 17 Objectifs de développement durable (ODD) établis les Nations unies.

Il est encore temps pour résoudre les deux principaux problèmes qui empêchent un espace durable : les débris spatiaux et l’impact écologique des activités spatiales. Cependant, les gouvernements, le monde universitaire et l’industrie ne doivent pas attendre, au risque d’alimenter un dénigrement des activités spatiales comparable à la honte de prendre l’avion qui se développe depuis les années 2010. Un manque d’action pourrait ainsi compromettre le soutien de la société civile qui a toujours été indispensable aux développements des activités spatiales.

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How can we make the space sector more sustainable? https://spanish.lifeboat.com/blog/2023/04/how-can-we-make-the-space-sector-more-sustainable Mon, 10 Apr 2023 18:14:05 +0000 https://lifeboat.com/blog/?p=161846

Remark: This article is from The Conversation “En Anglais” written by Victor DOS SANTOS PAULINO & Nonthapat PULSIRI (V&N) — Experts from Toulouse Business School and The SIRIUS Chair (France)

When talking about space, one might think about the stars one sees at night or a good sci-fi film. But space is also crowded with satellites, spacecrafts and astronauts, whose missions can last anywhere from several days to months. Meanwhile, 8,216 unmanned satellites revolve around Earth’s orbits to improve our daily lives. Communication satellites contribute to enhancing Internet access in regions deprived of infrastructure (so-called “white areas”); meteorology satellites have become essential for weather forecasts, while navigation satellites (including GPS) are crucial for current and future transportation needs such as automatic driving vehicles.

Technological advances in the sector have unlocked many new business opportunities. The industry can now launch constellations of thousand satellites to reach corners of the earth as it had never before (e.g., Starlink), while new markets such as space mining and space tourism are steadily growing. National champions (including the United States and France) have also framed the space sector as a top economic priority. It is thought the technological benefits accrued by companies such as SpaceX, Blue Origin or OneWeb, launched by billionaires such as Elon Musk, will also be able to trickle down to non-space sectors such as the energy or freight industries.

Issues for sustainable space

For all these benefits, civil society appears increasingly concerned about the sector’s ecological footprint.

The first main issue to tackle is space debris which are defunct human-made objects in Earth orbit that no longer serve a useful function. These objects include non-operating satellites, abandoned parts of launch vehicles, which carry satellites or spacecraft into space, decommissioned satellites, and even debris resulting from the collision between space objects. In practice, this means more than 30,000 harmful space debris and 3,364 non-operating satellites could collide into an estimated 4,859 active operating satellites, with catastrophic implications for our daily lives in sectors spanning transport and security to finance.

Some space activities could also impact the Earth’s environment, including air, water and soil pollution, and outer-space contaminations. Take, for example, the rising popularity of space tourism. Given soot from spacecrafts currently warms up the Earth at a rate that is 500 times greater than that released by planes, there is growing anxiety over the sector’s associated greenhouse gas emissions and toxic substances. As a result, the debate over space activities cannot be the prerogative of the space community alone.

In an attempt to resolve these issues, our recent research has identified three promising working avenues:

  • Collaboration
  • Green space technology
  • Policies aiming at sustainable development

Tailor solutions for sustainable space

The collaboration needs to be carried out between five key parties: governments, academia, the industry, civil society, and environmental players such as NGOs. Nevertheless, while the industry has already developed an awareness of the issues at stake, the input of academic institutions has yet to be clarified. In particular, academia could provide new ideas in the areas of debris identification and removal, space traffic management, space situational awareness, and in-orbit servicing.

The second solution consists in developing green space technology that would emit less greenhouse gas emissions and other hazardous chemical substances. According to the European Space Agency, these green technologies could minimise the energy consumption throughout the entire life-cycle of a space mission, save up on resources, while also minimising toxic substances to protect human well-being and biodiversity.

Green space solutions to investigate include space traffic management, in-orbit servicing and active debris removal on the one hand. When it comes to the spacecrafts themselves, scientists should also start to imagine greener propulsion, cleaner fuels, and alternatives to toxic material. For example, following the path of SpaceX, all launch vehicle manufacturers are also considering reusable launchers that will reduce CO2 gas emission in a life cycle.

The final solution consists in developing policies that can at once encourage space commercialisation and enhance sustainable policy regime. One instance of this are green innovation policies assisting low-carbon small and medium enterprises. It will be important to align these policies with the 17 pillars of Sustainable Development Goals (SDGs) established by the United Nations. To achieve this agenda, some indicators are emerging such as space sustainability rating and ESG (environment, social and governance).

We think that we are still on time to solve the two main issues in sustainable space: space debris and the sector’s overall ecological impact on Earth. However, space organisations cannot remain idle awaiting that “space shame” – a space version of flight shame (from the original Swedish concept of flygskam) in the aviation sector – propels them into action.

Ad-Astra! To the stars! In peace for all mankind!

V&N

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